Ces dernières années, la location meublée non professionnelle prend une ampleur remarquable qui s’explique par ses nombreux avantages. C’est un statut fiscal de plus en plus prisé par les investisseurs immobiliers pour sa rentabilité attractive. Cependant, sa gestion requiert une organisation rigoureuse et une bonne connaissance des règles fiscales et juridiques. Voici quelques conseils pour bien gérer votre location meublée non professionnelle.
Plan de l'article
Bien choisir le bien à louer en meublé
Pour réussir votre investissement en LMNP, assurez-vous que le bien immobilier concerné répond à des critères de rentabilité et de demande locative. Il doit être situé dans une zone à forte demande locative. Veillez à sa proximité avec les transports en commun, les commerces, les universités, les zones touristiques…
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En plus de l’emplacement, la superficie et le type de bien sont aussi à prendre en compte. Les studios et les appartements d’une chambre sont plus adaptés à la location meublée. Contrairement aux grands appartements, ils conviennent pour les jeunes professionnels actifs, les étudiants et les touristes. Par ailleurs, assurez-vous que le bien est en bon état ou facilement réhabilitable. Cela augmente vos chances d’attirer des locataires et de bénéficier des abattements fiscaux. N’hésitez pas à solliciter un professionnel de l’immobilier pour en savoir plus sur la loi meur sur la LMNP par exemple.
Bien équiper le logement conformément aux législations
La location meublée implique la présence d’un certain nombre d’équipements. Vous devez prévoir des meubles, mais aussi des appareils électroménagers capables d’offrir un confort minimum aux locataires. Les équipements obligatoires prévus par la loi pour qu’un bien soit considéré comme « meublé » sont entre autres :
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- une table et des chaises ;
- un lit avec une couverture ;
- des rangements ;
- des équipements et appareils de cuisine ;
- des ustensiles de cuisine.
Le non-respect de cette règle peut entraîner la requalification de votre contrat en location vide. Vous risquez alors de perdre certains avantages fiscaux.
Choisir un mode de gestion adapté
Vous avez la possibilité de faire la gestion directe de votre location meublée non professionnelle. Il vous revient de gérer vous-même la location et donc de garder un contrôle total sur vos revenus et dépenses. Cependant, cela demande du temps et de l’organisation à divers niveaux. Vous devrez rédiger les contrats de location, trouver les locataires, gérer les entrées et sorties et effectuer l’entretien régulier du bien.
Vous pouvez également confier la gestion à un professionnel, qu’il s’agisse d’une agence immobilière ou d’un gestionnaire spécialisé. Bien qu’elle soit plus coûteuse, cette option vous permet de profiter d’une tranquillité d’esprit. Vous pourrez déléguer les tâches administratives, juridiques et techniques. Pour faire le choix idéal entre ces deux options, vous devez prendre en compte votre disponibilité et vos compétences en gestion locative.
Bien choisir votre régime fiscal
Les loueurs en meublé ont le choix entre deux régimes fiscaux. Le régime micro-BIC est prévu pour les propriétaires dont les recettes annuelles ne dépassent pas 77 700 €. Il offre un abattement forfaitaire de 50 % sur vos revenus locatifs. Ensuite, vous avez le régime réel, prévu pour les loueurs qui dépassent le seuil du micro-BIC ou qui souhaitent bénéficier d’avantages fiscaux plus importants.
Il permet de déduire les charges réelles liées à l’exploitation de votre bien. Il s’agit des frais de gestion, de travaux, des intérêts d’emprunt, etc. Faites le choix idéal en tenant compte de vos revenus locatifs et de vos objectifs financiers. Vous pouvez consulter un expert-comptable pour mieux orienter votre choix.