Un virus mondial peut-il réellement s’attaquer à l’économie ? On est en droit de le penser lorsque l’on sait que par le passé de nombreux faits plus insignifiants que cette pandémie ont déjà mis à mal notre économie mondiale de manière plus que dangereuse et durable. La variant Omicron peut-il aussi s’y attaquer ? Voici des éléments de réponse.
Plan de l'article
L’économie peut-elle s’effondrer à cause d’Omicron ?
Les grandes lignes de l’évolution de la politique monétaire américaine ont été dressées dans le compte rendu de la réunion de décembre 2021 de la Fed, la Réserve Fédérale américaine. Elle a été riche en enseignements pour les acteurs du marché des changes. Neuf fois le variant Omicron a été mentionné, mais tout le monde s’accorde à dire qu’il ne mettra pas à mal l’économie.
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Étant moins sévère que le Delta, il représente un danger moins important pour l’homme, mais aussi pour son économie. Nous en sommes désormais convaincus. Si toutefois vous doutiez de la bonne foi des Américains, vous pouvez toujours tenter d’entrer dans le trading pour faire fructifier quelques données, il vous suffit de cliquer sur en savoir plus, pour en savoir plus, tout simplement.
Une économie solide
Solide, c’est l’adjectif qu’il convient d’associer à l’économie américaine et le marché du travail est proche du plein emploi avec un taux de chômage retombé à 3,9% au vu des dernières statistiques de création d’emploi en fin d’année dernière. La banque centrale a donc opté pour un durcissement monétaire rapide via une augmentation du taux directeur suivie d’une réduction du bilan. Quatre hausses de 0,25% seront opérées cette année, si l’inflation continue de progresser.
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Après ces mesures, la volatilité des marchés devrait être accrue, surtout les devises et le dollar américain en sera favorisé par rapport aux autres monnaies. En Europe, ce sera exactement l’inverse, puisqu’aucune hausse n’est prévue en 2022. En effet, la politique monétaire y est bien moins lisible !
Divergences en Europe
Cette dernière décision est loin de faire l’unanimité sur le Vieux Continent, et les divergences se font entendre du côté des pays nordiques et de l’Est. Il y a fort à parier que des voix se feront entendre lors du Conseil des Gouverneurs qui aura lieu début février. Le taux de change de l’Euro n’est pas encore impacté par ce manque de lisibilité, il devance le dollar américain de très peu, comme à son habitude
Concernant la dynamique de hausse des taux d’intérêt, elle se poursuit dans les pays émergents comme la Pologne qui ouvre le bal par une hausse de principal taux directeur à 2,25%, comme le demande le marché actuel. Chez ses voisins du Sud, toutes les autres banques centrales ont adopté un cycle de durcissement monétaire depuis plusieurs mois, à l’instar des Américains. Les statistiques et les chiffres en constante évolution seront scrutés avec la plus grande attention, avec une attente des baisses des pressions inflationnistes au niveau du commerce international et des matières premières. De nombreuses affaires à suivre, et à ne surtout pas louper pour les professionnels du milieu.