Quel investissement immobilier en 2020 ?

Quel investissement immobilier en 2020 ?

De nombreux investisseurs nous interrogent actuellement sur le sort de leurs acquisitions et sur la possibilité de mettre en œuvre de nouveaux projets immobiliers. L’incertitude semble avoir gagné certains d’entre vous, car ce climat succède à l’euphorie sur le marché immobilier. En effet, l’année précédente a vu un nombre record de transactions se concrétiser. Plus d’un million d’actes en 2019.

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En cette période sans précédent, il est utile de revenir aux fondamentaux qui alimentent votre prise de décision.

Acquérir une propriété en mai 2020

Chers investisseurs, l’acquisition de biens immobiliers est un acte important en termes de décision et d’engagement. Elle répond à un besoin clairement défini : construire une richesse pour assurer un futur supplément de revenu, se protéger contre les accidents de la vie, transmettre à ses bénéficiaires, réduire ponctuellement la pression fiscale…

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L’acquisition de biens immobiliers implique une période de détention relativement longue et le remboursement d’un prêt dans de nombreux cas. Investir dans l’immobilier implique donc de se projeter dans l’avenir. Dix ans…

Choisir un logement

Une fois vos objectifs clairement identifiés, la question du soutien à l’investissement se pose. En ce qui concerne l’immobilier, les critères de choix n’ont pas changé en raison de la situation actuelle.

La pertinence de l’emplacement, l’utilisation du logement (privé ou professionnel), le prix de vente proposé, le rendement attendu, la taxation en vigueur sont tous des critères à prendre en compte.

En ce qui concerne le prix, il doit toujours correspondre à une valeur patrimoniale identifiable (connexions à la vie économique, éducation et santé, tissu associatif, espaces naturels, nouvelles technologies, transports). Une route, une station de métro ou de bus, un monument, une destination touristique ne font pas tout.

Est-il temps d’investir dans l’immobilier locatif ?

La question actuelle est due au ralentissement des différents pages de la machine immobilière (promoteurs, immobilier commerçants, notaires, banques, constructeurs…). À ce sujet, vous pouvez lire notre article sur les impacts du confinement sur l’investissement locatif.

Le marché immobilier locatif sera-t-il bouleversé à la sortie ? Personne ne peut le dire à cette date. Cependant, les différents acteurs de l’économie s’emploient à normaliser les relations qui réussiront cette période sans précédent.

En outre, l’immobilier répond à un besoin essentiel : le logement. Les étudiants, les familles, le personnel en déplacement, les touristes ou les aînés, les attentes sont multiples et permettent aux professionnels d’offrir une offre commerciale Diversified. Comprenons que la crise n’a pas éliminé ces besoins.

J’ai choisi deux objectifs spécifiques pour vous informer : le secteur EHPAD et l’immobilier à rénover.

Investir dans EHPAD

Sans nier la triste réalité de la situation actuelle dans les résidences médicales, il faut se rappeler que ces établissements reçoivent une population de plus en plus âgée (les bougies de 85 ans en moyenne étaient soufflé avant d’entrer dans ces structures dédiées) et affectés par des pathologies invalidantes aiguës (troubles neuropsychiatriques, trouble de la marche, état saisi, etc…).

Une population déjà fragile avant l’admission à l’EHPAD.

Le D.R.E.E.S., dans un rapport daté du 27 novembre 2018, nous informe que 150 000 personnes sont mortes dans l’EHPAD en 2015. Un chiffre à peu près constant d’une année à l’autre. Pour ceux qui ne le savent pas encore, l’EHPAD représente le dernier foyer pour de nombreuses personnes âgées dépendantes.

Y a-t-il assez d’EHPAD en France ?

Selon une étude publiée le 25 juillet 2019 par Khaled LARBI (Emploi-Population, INSEE) et Delphine ROY (DREES), les besoins en logement devraient augmenter sensiblement, si les soins de nos aînés restaient dans l’état actuel, dans les années à venir.

Le nombre de places nécessaires pour accueillir nos aînés en perte d’autonomie atteindrait plus de 700 000 en 2030 et 900 000 en 2045.

D’une part, compte tenu de la l’offre actuelle de foyers médicaux, soit environ 600 000 lits et, d’autre part, la taille moyenne des établissements, soit environ 80 places, il y aurait pas moins de 1 300 nouveaux établissements pour recevoir cette augmentation de la population en 2030.

Autant dire, un objectif presque impossible à atteindre.

L’entretien à domicile demeure la solution privilégiée pour les familles jusqu’à un stade de dépendance où l’entrée dans une résidence médicale devient la seule solution.

À la lumière de ces éléments, l’investissement dans EHPAD est une solution pertinente qui mérite de s’y intéresser avec tout le soin requis par toute acquisition de biens immobiliers locatifs, quel qu’il soit.

Investir dans l’immobilier à rénover

L’immobilier à rénover est couvert par plusieurs textes de lois : Monument Historique, Malraux, Denormandie, déficit foncier et aussi Ancien Pinel.

Chacun de ces arrangements répond à un besoin réel que l’État ne peut répondre qu’en offrant des allégements fiscaux aux particuliers.

Les principaux objectifs sont de maintenir et de préserver le patrimoine national et de répondre aux besoins de logement qui sont très déficitaires en France.

La crise de la santé ne changera rien au manque de logement ou à la nécessité d’alléger la charge fiscale de nombreux contribuables…

La crise sanitaire est avant tout une source de perturbations économiques et financières, l’immobilier est plus que jamais un refuge. Les solutions immobilières à rénover, et en particulier à Malraux ou Monument Historique, ont traversé les siècles, elles assureront donc également la durabilité patrimoniale que tout investisseur recherche.

En conséquence, l’immobilier à rénover demeure une opportunité d’investissement fiscal répondant à des besoins réels sans lien avec la crise sanitaire. Il est nécessaire de prendre toutes les précautions liées à ce type d’investissement, qui reste une acquisition immobilière.

http://www.epsilon.insee.fr/jspui/bitstream/1/62698/1/er989.pdf Marianne Muller, Delphine Roy (DREES), 2018, « Ehpad, dernière place à vivre pour un quart des défunts en France en 2015 », Études et résultats, n°1094, Drees, novembre. https://www.insee.fr/fr/statistiques/4196949

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